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2001 - Rosor le dernier des Néandertaliens

Rozor © Clémence René-Bazin

Rosor le dernier des Néandertaliens est le premier spectacle des Grandes Personnes, créé en 2001.
Rosor, parfois orthographié à tort Rozor, a depuis a pris sa retraite, mais il continue à siéger parmi les géants, car il incarne le chef de famille dans le spectacle On a Faim (Le Banquet des géants).

Création les Grandes Personnes, avec le soutien de Nicolas Vidal pour la mise en scène et de Raph Salis pour la construction.
Rozor : Olivier Hagenloch
Le dompteur : Christophe Evette
Costumes : Mandarine Jacquet Gregg, Magalie Leportier.
Poisson : Juliette Barrat

Dessin Olivier Hagenloch

NUMÉRO DE DOMPTAGE ET HISTOIRE DE FAMILLE
Ce spectacle met en scène le dompteur de la compagnie les Grandes Personnes et l’ogre de Néandertal, une très grande marionnette, qu’il a capturé au péril de sa vie. Il traite, au cours d’une séance de travail peu ordinaire, du domptage, de l’exploitation, de la pédagogie et surtout de la vie de famille. Cruelles ou tendres,les relations entre les deux protagonistes illustrent la complexité de toute éducation. Spectacle tout public, il est cependant de nature à impressionner les plus petits.

Rozor © Clémence René-Bazin


UNE AVENTURE SCIENTIFIQUE
Les scientifiques et les professeurs qui se sont empressés, sans aucune pudeur, tout autour de sa cage, qui n’ont pas hésité à examiner son crottin dans les microscopes les plus modernes, qui nous ont proposé des sommes faramineuses pour pouvoir le disséquer, l’ont confirmé : « Ce géant rarissime est le descendant et l’unique survivant de la race des Néandertaliens. »

© Clémence René-Bazin

LE DOMPTEUR RACONTE LEUR RENCONTRE

« J’arpentais les collines du pays Adari, de l’autre coté des Pyrénées, en qualité de chasseur rabatteur. Chez les autochtones, les légendes concernant une peuplade de géants revenaient constamment.Leur existence était
avérée, mais le gouvernement qui jouait la carte du tourisme les avait fait exterminer par son armée. Et la race semblait disparue. On signala un mâle
isolé et je relevai le défi.
J’ai pêché la baleine à la dynamite au Nouveau-Brunswick, empoisonné
des gorilles des collines pour un taxidermiste et abattu un troupeau d’éléphants alcooliques au Burkina Faso,mais jamais rien ne fut si éprouvant
que de piéger cette créature cyclopéenne. Je vous passe les détails épouvantables de sa capture. Malgré la prime offerte contre sa dépouille à la
préfecture voisine, je ne me résolus pas à abattre le géant.
Au contraire laissant parler mon cœur qui est essentiellement
écologiste, je décidai de l’adopter.
Depuis mon retour en France, je tente de lui offrir une véritable éducation. »